Premièrement, il faut choisir son nom de domaine, « paul-conseil » par exemple, puis dans quel « Registre de noms de domaine » (parfois désigné par NIC) l’enregistrer. Les domaines de premier niveau peuvent être géographiques (FR, UK, BE, EU, etc.), par type d’entreprise (COM, ORG, NET, etc.), voire spécifique (OVH, PRO, SITE, PARIS,etc.).
L’enregistrement du nom sera fait par l’entreprise (nommée Registrar) qui fournira les serveurs de noms pour ce domaine (nommés DNS, il en faut au moins deux, au cas où l’un tombe en panne). Voir https://assiste.com/Registrar.html. Le nom n’est pas acheté, mais loué. Il faut donc renouveler régulièrement cet abonnement pour éviter de le perdre.
Avec ce nom, on peut créer au moins deux types de services :
- Un ou des serveurs Web, http://www.paul-conseil.fr par exemple
- Des adresses de messagerie, contact@paul-conseil.fr par exemple
Si on veut se laisser le maximum de marge de manœuvre, on peut faire appel à trois prestataires différents (voir https://www.arobase.org/hebergement/ou-heberger-messagerie-professionnelle.htm/) :
- Le registre qui gère le nom de domaine
- L’hébergeur qui met à disposition de serveur pour le site Web
- Le fournisseur de service de messagerie
Les hébergeurs proposent des offres comprenant les trois fonctionnalités, mais il peut être intéressant de faire appel à un prestataire spécialisé pour la messagerie.
Microsoft et Google, par exemple, offrent des solutions bureautique et collaborative incluant la messagerie, mais pas l’hébergement de site Web.
Les offres des hébergeurs de site comprennent souvent des systèmes de gestion de contenu (nommés CMS) et des bases de données. Selon le site d’analyse w3Techs, 43 % des sites Web dans le monde sont basés sur WordPress. C’est en tout cas de loin le premier CMS utilisé.
Avec ce type de logiciel, il est possible de créer un site Web simple (comme celui-ci), mais il vaut mieux faire appel à un prestataire spécialisé dès qu’on veut aller plus loin.
Un élément supplémentaire est devenu indispensable pour les sites Web, le certificat SSL. Son existence est visible grâce au « S » ajouté dans l’adresse, https://www.paul-conseil.fr par exemple. Il est quasiment rendu obligatoire pour les navigateurs récents et permet un meilleur référencement chez Google. Sa fonction première est de protéger les informations circulant entre le client et le site en les chiffrant. L’autre intérêt est de fournir les informations sur le propriétaire du site.
Ce certificat, comme le nom de domaine, doit être renouvelé à intervalle régulier. Attention, car le navigateur risque de bloquer l’accès au site si le certificat est périmé.